Description de l'attraction
Le complexe architectural d'Ishratkhon, dont il ne reste plus que des ruines, se composait autrefois d'un tombeau central, d'une mosquée, de plusieurs salles latérales et d'un grand couloir en forme de dôme. Maintenant, vous ne pouvez voir que les restes du mausolée principal.
Ishratkhona a été construit près de la plus célèbre place du Registan à Samarkand dans la seconde moitié du XVe siècle. Son apparition est expliquée par plusieurs légendes. Selon l'un d'eux, Ishratkhona, qui se traduit de l'arabe par « Dix Chambres », n'était pas un mausolée au début. Il a été construit par le souverain Timur à l'endroit où il a rencontré une belle inconnue, qui a immédiatement accepté de devenir sa femme. Une autre légende raconte qu'un représentant de la famille royale est considéré comme le fondateur de ce complexe. Elle a construit un mausolée sur la tombe de son parent, également une princesse. Depuis lors, seules des femmes ont été enterrées à Ishratkhon.
En 1940, le complexe a été étudié par des archéologues qui y ont trouvé plusieurs squelettes féminins. Même si la deuxième version de l'origine du complexe est vraie, un autre mythe le rattache au nom du grand Timur. Une fois Timur festoyait avec son entourage dans la salle centrale d'Ishratkhona. A cette époque, le petit-fils de Timur, le célèbre astronome Ulugbek, a pu calculer par les étoiles que son grand-père était en danger de mort. Il a réussi à galoper vers Ishratkhona et à expulser tout le monde du bâtiment. Dès que la dernière personne a quitté le bâtiment, un tremblement de terre a frappé et les voûtes du bâtiment se sont effondrées. Ils disent que depuis lors, le complexe a été abandonné. Le tremblement de terre de 1903 a causé des destructions encore plus importantes.
