Description de l'attraction
Jam Minaret fait partie du site du patrimoine mondial de l'UNESCO, situé dans la région reculée et inaccessible de Shahrak de la province de Ghor, sur les rives de la rivière Hari.
Le minaret de 62 mètres a été construit vers 1190. Il est fait de briques cuites légères et est célèbre pour sa maçonnerie ornée et ses décorations en carreaux émaillés, composées d'une alternance de rayures d'inscriptions kufi et naskhi, de motifs figurés et de sourates du Coran. A l'intérieur, un étonnant escalier à double vis a été conservé, inconnu en Europe jusqu'à la Renaissance. Le minaret circulaire repose sur une base octogonale, il possédait deux balcons en bois et une lanterne au sommet.
Jam Minaret appartient à un groupe de 60 minarets et tours érigés entre les XIe et XIIIe siècles en Asie centrale, en Iran et en Afghanistan. On suppose que les édifices religieux ont été érigés pour commémorer la victoire de l'Islam, et la fonction des tours était une montre et pour l'orientation sur le terrain. Le paysage archéologique environnant se compose des ruines d'un palais, d'une forteresse, d'un four à poterie et d'un cimetière.
Le minaret de Jam est probablement situé sur le site de la capitale des Ghurides, la ville de Firuzkuh. Les scientifiques pensent que le minaret était rattaché à la mosquée du vendredi, qui a été détruite lors de graves inondations avant même le siège mongol au début du XIIIe siècle.
La structure est peu connue en dehors du pays et n'a pas beaucoup retenu l'attention des touristes étrangers. Néanmoins, le président Ashraf Ghani a manifesté son intérêt pour la préservation de la vie culturelle de l'Afghanistan et collabore avec le Bureau de l'UNESCO à Kaboul. L'équipe de l'UNESCO en 2002 et 2003 a empêché la destruction complète du monument culturel en construisant un nouveau mur porteur, mais le bureau de Kaboul n'a toujours pas de plan clair pour sa préservation.
Depuis 2013, le minaret figure sur la liste des sites du patrimoine culturel mondial, sur lesquels menace une grave menace de destruction due à l'érosion, mais aucun travail de conservation actif n'est en cours.